Tableau 1 : Paris Cancans. Adrien Marx, journaliste du Figaro, discute avec un Prussien nommé Albert Wolff. Leur échange, teinté d’ironie et de caricature, tourne autour de l’innovation militaire et des différences culturelles entre la France et la Prusse. Le tableau se termine avec l’arrivée inattendue de membres de la secte indienne des Thugs (étrangleurs). Tableau 2 : Paris Journaux. Un duel se prépare, mais il reste invisible au public. Ce sont les témoins qui entrent en scène : les Témoins blonds (messieurs de Rouspignolles et de Boismoisi) et les Témoins bruns (messieurs de Blagagnac et de Mortnaissant). Les deux camps s'accusent mutuellement. Le combat a lieu hors scène, les deux adversaires sont blessés. Leurs témoins partent rédiger un article, tandis que les combattants décident d’acheter L’Art d’accommoder les restes. 
Plus tard, Adrien Marx entre dans un bureau de rédaction encombré d’armes, puis ressort rapidement en cherchant une issue vers la cuisine. Le Baron Brisse fait son entrée et partage des idées pour de nouveaux plats culinaires. Tableau 3 : Paris Théâtres. Ce tableau parodie des succès théâtraux de l’époque, comme Nos bons villageois et Maison neuve, deux pièces de Victorien Sardou. Tableau 4 : Paris Parnasse. Théodore de Banville, poète et dramaturge, apparaît avec une lyre à la main. Il récite un poème accompagné d’un chœur, évoquant un mystérieux groupe de jeunes adeptes de la poésie gallo-indienne, mentionné dans Le Figaro du 8 décembre 1866. Tableau 5 : Paris Romans. Une succession de scènes absurdes et satiriques met en scène Ponson du Terrail et Aurélien Scholl explorant des carrières naturelles pour trouver l’inspiration pour leurs romans. Puis, Adrien Marx les observe et imagine leurs intrigues rocambolesques. Enfin, M. Prudhomme intervient pour critiquer ces absurdités, affirmant que l’essentiel est de divertir le public, même avec des "billevesées".

Marionnette à gaine

Non spécifié

Lemercier de Neuville Louis

France

Imprimé

Journalisme

Duel

Presse

Inspiration

Témoin

Comique

Satirique

Lemercier de Neuville, "Baron Brisse", illustration pour Les Indiscrétions parisiennes, 1868.

Français

Monsieur Prudhomme

Pierre Alexis de Ponson du Terrail

Léon Brisse, dit Baron Brisse

Aurélien Scholl

Adrien Marx

Albert Wolff

Théodore de Banville

Prologue

Actualité

Bruit hors-scène

Voix hors-scène

Combat hors-scène

Comique de situation

Accent étranger comique

Choeur

Accent régional comique

Musique

Les Indiscrétions parisiennes

Pierrot est l'assistant du Professeur Mécanik. Timide, il téléphone de façon anonyme à Colombine, l'employée de la poste, pour lui déclarer son amour, mais elle le repousse. Apprenant du journaliste Arlequin que Mécanik prépare une fusée interplanétaire, Colombine demande à Pierrot de convaincre le professeur d'accorder une interview à Arlequin. L'espion Niak-Niak s’introduit à la place d'Arlequin et déclenche le lancement afin que la fusée aille s’abîmer dans l’espace. Mais Pierrot est dans la fusée et en prend le contrôle. Sur la Lune, il est accueilli par la Reine qui veut l'épouser afin de sceller un pacte d’amitié avec la Terre. Pierrot trouve un prétexte pour retourner sur Terre, soutenu par l’Ambassadeur martien. Colombine tombe dans les bras de Pierrot pendant qu’Arlequin filme la scène pour la télévision.

Marionnette à fils

Tous publics

Chesnais Jacques

Paris

Manuscrit

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Voyage cosmique

Interview

Communication

Technologie

Espionnage

Radio

Télévision

Téléphone

Énergie nucléaire

Robot

Fusée

Mariage forcé

Merveilleux

Dramatique

Première de couverture de la pièce manuscrite Premier voyage dans la Lune, comportant le titre, le nom de l'auteur et le dessin d'un croissant de lune

Colombina

Pierrot

Arlequin

Espion

Savant

Chambellan

Reine

Ambassadeur

Garde

Habitant de la Lune

Langue imaginaire

Danse

Ballet

Comique de langage

Dialogue au téléphone

Défilé

Air chanté

Premier voyage dans la Lune

Un journaliste français - François - se rend dans un pays en guerre pour réaliser un reportage. Il est accueilli par Malik, le chef de l'un des camps, amateur d'armes, du mode de consommation occidental et du feuilleton télévisé Santa Barbara. François rencontre également un moine sculpteur, gardien du joyeux « cimetière des cons », et Marcel, un professeur aveugle qui philosophe sur la chute du communisme et la misère morale de l'Humanité. Peu à peu, François exprime son dégoût pour le métier de journaliste, forcé de mettre en scène l'actualité la plus morbide, et plus largement pour l'espèce humaine. Cette crise personnelle intéresse les rats qui cherchent à entrer en communication avec lui.
Puis le journaliste rencontre le chef du camp adverse qui se révèle être Malik. Depuis des années, les miliciens se battent contre eux-mêmes, jouant le rôle des deux camps ennemis. Les rats exposent à François leur projet de coopération inter-espèces pour dépolluer la Terre de ses déchets et l'Homme de sa souillure métaphysique. Un sommet mondial du bon voisinage est organisé au Luxembourg pour débattre des modalités de cette alliance, mais la situation se dégrade progressivement en raison de la trop grande visibilité des rats. La pièce s'achève avec l'enterrement de François au joyeux « cimetière des cons ».

Adultes

Visniec Matéi

Avignon

Capitalisme

Feuilleton télévisé

Cimetière

Communisme

Socialisme

Écologie

Déchets

Mondialisation

Dépollution

Censure

Guerre

Balkans

Grotesque

Tragique

Matéi Visniec, La Mémoire des serpillières (couverture)

Journaliste

Milicien

Chien

Moine

Président

Le Ministre français des affaires étrangères

Ministre

Architecte

Macédonien

Russe

Clown

Soldat

Animal parlant

Allégorie politique

Scènes modulables

Scène-fragment

Personnages interchangeables

Adresse au public

Personnage masqué

Procession

Retournement de situation

Projections

La Mémoire des serpillères

Patrick rencontre Nadia à San Francisco en 1999 et se lie d'amitié avec elle. Après le 11 septembre 2001, Nadia s'installe en Inde. Le 13 février 2010, elle meurt victime d'un attentat terroriste dans un bar de la ville de Pune. Si Patrick l'avait appelée au téléphone quelques minutes plus tôt, elle serait sortie du bar et toujours vivante. Patrick veut découvrir qui est l'auteur de l'attaque terroriste, bien que Nadia elle-même (ou une voix intérieure?) lui conseille d'abandonner cette recherche, la vérité étant introuvable. Lorsqu'il se rend en Inde pour ramener la dépouille de Nadia à ses parents en Italie, Patrick comprend que des raisons d'État empêchent d'identifier l'auteur de l'attentat. Tout tourne autour d'un agent double, Daoud Gilani, qui sous le pseudonyme de David Headley, opèrerait au sein d'un groupe terroriste tout en étant un informateur des services secrets américains. Les gouvernements de l'Inde et des États-Unis, personnifiés par le dieu Ganesh et Mickey Mouse, s'accusent mutuellement de l'attentat de Pune, ce qui rend impossible de déterminer qui est réellement responsable. Patrick abandonne tout en présentant ses excuses à Nadia (ou à lui-même?) pour s’être "vautré dans l’incohérence bénie par les colporteurs du réel".