La pièce s’ouvre à la Cour de Pella sur le chœur des palefreniers qui découvrent la sœur du Roi Atrace, Ipomene, attendant le retour de son amant Cloridoro. À l’arrivée de Cloridoro, le couple chante son amour réciproque. Dans un bois, la fille du Roi de Corinthe Atamira se désole en attendant son époux Acrimante; témoin d’un naufrage, elle sauve deux malheureux, qui se révèlent être Acrimante et son serviteur Bibi. Après l’avoir reconnue, Acrimante rejette son amour pour suivre de jeunes bergères. Atamira se désole, puis s’endort : c’est ainsi que la découvrent Atrace et Cloridoro au cours d'une partie de chasse. Atrace tombe immédiatement amoureux d’elle et lui promet son secours. Acrimante, arrivé à la Cour, s'éprend d’Ipomene, pendant que Bibi fait la cour à la nourrice Delfa. Au retour de la chasse, Atrace, informé de l’arrivée d’Acrimante, confie à Cloridoro le soin de veiller sur leur hôte dont il est l'ami fidèle. Pendant que Cloridoro retrouve Ipomene, Acrimante charge Bibi de trouver un remède à son amour pour l'Infante : informé par Delfa, lors d’un duo amoureux farcesque, de l’amour d’Ipomene pour Cloridoro, Bibi charge la nourrice de faire venir la jeune femme dans la chambre d’Acrimante, au motif d’y retrouver son amant. Une nouvelle rencontre entre Acrimante et Atamira voit l’époux rudoyer son épouse, qui se désole. L’acte se termine sur le ballet des Pages ou des Maures, qui dansent autour du Roi éperdu d’amour pour Atamira.
En tentant d’embrasser Delfa depuis son balcon, Bibi tombe : Atrace, qui le voit fuir sur sa mule revêtu de l’habit de son maître, se croit trahi par Acrimante, qu’il imagine amant de sa sœur ou de celle qu’il aime. Il décide de se venger et le fait appeler. Mandé par le Roi alors qu'il se trouvait avec Ipomene, Acrimante doit la quitter. Atrace et Cloridoro sont jaloux de lui, l’un au sujet d’Atamira, l’autre au sujet d’Ipomene : le Roi fait jeter Acrimante en prison, ce qui désole Atamira, dont l’amour est de nouveau rejeté par son époux. Cloridoro, qui se croit trahi par Ipomene, lui fait des reproches qu’elle ne comprend pas. Atrace décide de faire mettre à mort Acrimante : Atamira propose d’exécuter ses ordres. Elle lui tend une fiole de faux poison, et il s’effondre après avoir demandé pardon à son épouse ; Atamira fait porter le corps dans sa chambre. A Cloridoro qui se désole de la trahison d’Ipomene, Delfa apprend la vérité : les deux amants se réconcilient et conviennent de se retrouver de nuit dans le jardin. Atrace, réjoui de la mort d’Acrimante, demande la main d’Atamira, qui le refuse sans pour autant révéler qu’elle est déjà mariée. La nuit venue, alors que Bibi garde le corps de son maître, il s’endort : Delfa, venue le retrouver, le caresse et se fait passer pour l’esprit d’Acrimante. Après un moment d’effroi, gêné par la présence du corps pour parler d’amour, il l’entraîne hors de la chambre. Le démon arrive et assure son pouvoir sur l’âme d’Acrimante, dans une scène de songe où se découvre le royaume de Proserpine. Les monstres et les esprits dansent un intermède, pendant que la Reine des Enfers déclare son amour à Acrimante.
Atamira guette le réveil de son époux: lorsqu’il sort de sa léthargie (au grand effroi de Bibi), elle lui déclare son amour. Accusant son épouse d'avoir tenté de le tuer, Acrimante la chasse de nouveau. Bibi l’informe du rendez-vous convenu entre Ipomene et Cloridoro : Acrimante se présente à la place de son ami dans une scène nocturne dont Atrace est le témoin caché. Ipomene, comprenant son erreur, appelle à l’aide ; Tidemo, un conseiller, vole à son secours. Il est tué par Acrimante, qui s’enfuit. Atrace décide de retrouver le coupable et de le condamner à mort. Un ambassadeur de Corinthe annonce la guerre au Roi, s’il n’épouse pas Atamira : le Roi demande solennellement la main de la jeune Princesse, qui se refuse ; comme il annonce qu’il l’épousera de gré ou de force pour éviter la guerre, elle décide de se donner la mort. Acrimante, en fuite, arrive dans le jardin du palais de Tidemo où se trouve une statue du propriétaire : il entre en discussion avec la statue, qu’il finit par inviter à dîner. La statue incline la tête, puis se rend à l’invitation. Apparaissent une table et six statues, missionnées par Pluto (Pluton) : Tidemo se met à table, au milieu du ballet des statues qui chantent les louanges de Pluto. La terre s’ouvre, Acrimante s’enfonce vers les abysses pendant que Tidemo s’envole vers le Ciel. Arrivé dans l’antre du Cocyte, Acrimante demande pardon ; Caronte (Charon) l’emporte vers les Enfers. A la Cour, Bibi annonce la mort de son époux à Atamira, qui peut ainsi accepter la main d’Atrace. La pièce se termine avec trois mariages.

Marionnette à glissière

Marionnette à contrepoids

Non spécifié

Acciaiuoli Filippo (dit Gran Burattinajo)

Apolloni Giovanni Filippo

Italie

Ronciglione

Rome

Imprimé

Jalousie

Séduction

Naufrage

Statue qui prend vie

Infidélité

Mariage forcé

Lyrique

Mélodramatique

Dramatique

Burlesque

Merveilleux

L'Empio punito (livret, page de titre)

Italien

Soeur

Cousin

Prince

Princesse

Conseiller

Serviteur

Nourrice

Ambassadeur

Bergère

Diable

Proserpine

Capitaine

Charon

Marin

Palefrenier

Musique

Intermède

Choeur

Changement de décor à vue

Personnage muet

Rivalité amoureuse

Intrigue amoureuse

Amour contrarié

Scène de naufrage

Scène de reconnaissance

Scène de chasse

Scène de balcon

Chute d’un personnage

Chute comique d’un personnage

Scène de séduction

Monologue

Enfermement

Fausse mort

Scène rêvée

Songe

Cauchemar

Apparition d'un dieu

Apparition d'un monstre

Apparition des démons

Danse des démons

Scène de nuit

Scène dans l'obscurité

Coup d’épée

Combat à l'épée

Scène de duel

Coup de pistolet

Messager

Statue qui s'anime

Montée au ciel

Volerie

Mariage final

L'Empio punito

L'impie puni

La pièce s’ouvre sur le naufrage d’Ulisse, recueilli par Almira qui se trouvait sur la plage en compagnie d’un chœur de jeunes filles pour un sacrifice à Minerva. La jeune fille tombe amoureuse d’Ulisse et le fait escorter à la Cour de son père, Alcinoo. À la scène suivante, Delfo, le serviteur bossu d’Ulisse, émerge de l’eau sur le dos d’un dauphin. Cirene, la sœur volage d’Almira, tombe elle aussi amoureuse d’Ulisse, hébergé à la Cour. Les deux sœurs se disputent l’amour de l’étranger, pendant qu’Ormindo, l’amant malheureux de Cirene, découvre que celle-ci courtise Ulisse. Le premier acte se ferme sur un ballet des jardiniers et des jardinières.
Cirene reçoit Ulisse devant son miroir: le prince lui avoue son amour, après quelques allusions grivoises de Delfo. Ormindo dénonce son amante volage à Ulisse, tandis qu’Almira se déclare à son tour, dans une déclaration redoublée par les sous-entendus farcesques de Lisa. Ulisse hésite entre les deux sœurs. Pour se venger de Cirene, Almira dénonce la lascivité de sa sœur auprès d’Alcinoo, qui jure de la corriger. Au cours d’une scène où Ormindo dessine le portrait de Cirene, la vieille nourrice Lisa avait imaginé qu’elle était l’objet des soupirs du jeune homme. Déçue lorsqu'elle découvre la vérité, elle décide de se venger de sa rivale en plaidant pour Almira auprès d’Ulisse. Alors que Cirene déclare son amour au Prince d'Ithaque dans un billet, elle est surprise par son père ; pour se sauver, elle accuse Almira d’être l’autrice du billet: Alcinoo renie sa fille Almira.
Ulisse, qui a reçu le billet dont Delfo lui dit qu’il est de la main d’Almira, n’y comprend plus rien et s’endort. Dans son sommeil, Minerva lui apparaît pour le rappeler à ses obligations envers sa patrie et son épouse Penelope : à son réveil, il décide de quitter la Phéacie. Cirene, masquée, renvoie Ormindo. Ulisse prend congé d’Alcinoo et de ses filles. Alcinoo décide d’unir Ormindo à Cirene qui refuse son prétendant; le roi lui offre la main d’Almira.

Venise

Amour

Hospitalité

Parodique

Filippo Acciaiuoli, L'Ulisse in Feacia. Venezia: Francesco Nicolini, 1681 (page de titre).

Alcinoos

Jeune fille

Nausicaa

Amant

Ulysse

Minerve

Pièce en vers

Divertissement dansé

Dialogue lyrique

Scène de délibération

Soliloque

Personnage endormi

Lettre

Personnage masqué

Dilemme

Deus ex machina

L'Ulisse in Feaccia

Ulysse chez les Phéaciens

La première scène se déroule dans l’infirmerie d’un camp de prisonniers en Allemagne, à minuit, pendant la Première Guerre mondiale. Un prisonnier français pense à ses proches perdus : à sa femme, à son fils Jean (un aviateur mort au combat) et à ses petits-enfants qui sont restés orphelins. À ce moment, la Lune, "la Reine des songes", arrive, l'emmène dans un pays des rêves et lui montre une chambre d'enfant à Hostiaz.
 La deuxième scène nous présente un Ours en peluche dormant sur un lit d'enfant. La Lune s'adresse à l'Ours et pendant leur dialogue, on apprend que l’Ours est en fait un financier véreux qui s’est réfugié en Amérique du Sud après avoir ruiné ses actionnaires. La Lune tente en vain de persuader l'Ours de restituer l'argent volé (représenté par un diamant caché dans le ventre de l'Ours). Elle commence alors à partager ses peines d'amour: elle est amoureuse de Paul, un aviateur amputé de ses jambes. L'Ours, ayant appris la richesse de la Lune, se met à son service pour l'aider à obtenir l'amour de l'Aviateur. 
Paul ouvre la troisième scène qui se passe dans un salon où il est avec un autre personnage, le Rhabilleur. La Lune essaye de séduire Paul, mais ce dernier est le sujet de la moquerie de l'Ours car il a reçu une lette de rupture de la part de sa fiancée. L'Ours cherche, vainement, à convaincre Paul de se consoler avec la Lune. On apprend que Paul est le beau-frère de Jean, l’aviateur mort, fils du prisonnier de la première scène. 
Une certaine Rhodô, amoureuse de Jean, a pris en charge les enfants. L'Ours décide de marier Paul à Rhodô par laquelle il est attiré, mais celle-ci reste fidèle à Jean. L’Ours essaie alors d’embrasser Rhodô pour s’emparer de son porte-monnaie. Cela déclenche une bataille générale au cours de laquelle l’Ours, éventré, laisse échapper le diamant qui explose en dégageant une lumière éblouissante. Avec le lever de soleil, tous les personnages s'enfuient. 
La quatrième scène commence. On voit toutes les marionnettes sur la grande route. L'Ours se sent léger après s'être débarrassé du diamant, le Chœur et Rhodô enseignent à Paul à flotter dans les airs comme un cerf-volant. Une voiture, conduite par un nain noir, arrive. Les marionnettes y montent et partent dans un monde au-delà. 
La pièce se termine à l'aube, avec le réveil du Prisonnier, qui, après avoir vécu en rêve l’extase de la libération mystique, se retrouve condamné à revenir à cette « captivité éternelle ».

Marionnette à gaine

Tous publics

Claudel Paul

Brésil

France

Paris

Prison

Rêve

Aventure

Lune

Ours

Argent

Bagarre

Renoncement

Liberté

Guerre

Philosophique

Fantastique

Satirique

Couverture de la première édition : La Nouvelle Revue française, Gaston Gallimard, Paris, 1919.

Français

Prisonnier

Ours en peluche

Aviateur

Amoureuse

Nain

Personnification

Monde illusoire

Chanson

L'Ours et la lune

Mirafiori maudit sa fille d’être tombée enceinte d’un gredin et renie son petit-fils, Püberg, doublement bossu, dont il introduit les aventures par un boniment de foire. À Strasbourg, un client s’attable au restaurant La Victoire et s’étonne de l’agitation du jour. L’aubergiste lui apprend que le célèbre Püberg est sur le point d’être exécuté et fait le récit de sa geste passée. Voulant prendre d’assaut une ville fortifiée, le héros échappa de justesse à la mort avant de voler au secours de la princesse Lilly, prisonnière d’un dragon à sept têtes. Un jeune homme s’installe à la terrasse du restaurant. On apprend qu’il est le fils adoptif de Püberg. Il raconte sa rencontre avec le héros et la princesse, leurs aventures en mer puis leur séparation, l’abandon de Lilly aux pirates et son épuisement. Püberg faillit alors céder aux avances de la Mort avant de se ressaisir, décidant de poursuivre la lutte sociale et la quête d’un monde meilleur. Mais il fut arrêté et condamné au supplice de la roue. Furieuse d’avoir été abandonnée, Lilly fait à ce moment une entrée fracassante et tue son ex-amant, sous les yeux du Bourreau et de la Mort.

Théâtre d'ombre

Amoros Luc

Augustin Michèle

Schiltigheim

Extraits imprimés

Héroïsme

Injustice

Rapports de classe

Quête

Île

Héroïcomique

Photographie de la couverture du livret « Compagnie Amoros et Augustin. Montreurs d’ombres et de marionnettes » (Strasbourg, 1982 ou 1983).

Fable naïve en 7 tableaux

Aubergiste

Fils

Garde

Dragon

Marchand

Sauvage

Pirate

Général

Bourgmestre

Évêque

Bourreau

Mort (La)

Conscience (La)

Forain

Grand-père

Sage-femme

Bonne

Analepse (Flash-back)

Scène d'auberge

Combat

Révélation

Passages versifiés

Comique de répétition

Enchâssement

Püberg, un héros de parchemin

Une fillette appelée "le Petit Chaperon rouge" est en train de jouer avec ses amis. Fatiguée, elle s'endort et rêve d'un petit poisson qui est très malade à cause de la pollution de la mer. Le Petit Chaperon rouge se réveille en sanglots. Pour la consoler, sa mère lui donne des ciambelle (patisseries en forme d'anneau) et lui demande ensuite de porter une tarte à sa grand-mère, mais sans passer par le bois. Sur le chemin, le Petit Chaperon rouge rencontre d'abord une grenouille (qui tousse et a dû abandonner son étang pollué), puis des oiseaux obligés de migrer car les arbres brûlent et enfin le loup, qui lui indique la route la plus longue pour rejoindre la maison de sa grand-mère. Le loup, qui devance le Petit Chaperon rouge, mange d'abord la grand-mère et ensuite la fillette. Un chasseur, qui a décidé de ne plus chasser d'animaux, découvre le loup endormi, le ventre plein. Il fait alors sortir la grand-mère et la petite fille du ventre du loup. Puis il demande au public s'il doit sauver la bête ou la tuer. Finalement, le chasseur condamne le loup à hurler à chaque pleine lune et à ne plus faire de mal et il demande aux enfant de respecter la nature, car un jour ils pourraient en avoir besoin.

Acteur et marionnette

Jeune public

Cuticchio Anna

Palerme

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Conte

Écologie

Animal

Pollution

Didactique

Comique

Castelet réalisé par Pina Patti Cuticchio, pour le spectacle Cappuccetto Rosso d'Anna Cuticchio

Enfant

Petit Chaperon rouge

Mère

Poisson

Grenouille

Loup

Grand-mère

Chasseur

Comptine

Animal parlant

Adresse au public

Personnage déguisé (fausse identité)

Personnage caché à l'intérieur d'un autre

Cappuccetto Rosso

Le petit chaperon rouge

Lors d’une balade sur la plage, Caroline, une marionnettiste, raconte à Filip comment elle l’a rencontré vingt ans plus tôt. L'action revient à ce moment-là, alors qu'elle est étudiante et assiste à son dernier cours de dessin. Leur professeur offre un cheval à la promotion à titre d’expérience pédagogique. Ce cheval fait irruption dans la salle de classe. Sacha apprend que son père, qui habite dans un autre pays à plusieurs milliers de kilomètres, est mourant. Caroline lui propose d'aller avec elle lui faire un dernier adieu. Elles partent en voiture avec Raphaël dont la petite amie Marie vit à proximité de leur destination. Arrivant chez Marie, Raphaël apprend qu’elle le trompe avec son frère. Il décide pourtant de rester auprès d’elle. Caroline et Sacha repartent et arrivent dans le gîte du père d’un camarade de classe. Caroline y fait la rencontre de Filip. Ils s’aiment pour une nuit mais à l’aube il n'est plus là. Caroline et Sacha reprennent la route, sont témoins d'un accident et arrivent dans le village du père de Sacha. Celle-ci va le rejoindre tandis que Caroline marche dans les ruelles et rencontre les villageois. Sacha revient et annonce la mort de son père. Elle tient une photo d’elle-même enfant, avec laquelle elle se met à parler de sa passion pour la marionnette. Le lendemain, Sacha et Caroline assistent à l’enterrement puis repartent en avion.

Marionnette portée type Bunraku

Marionnette de taille naturelle

Cervantes François

Attends-moi